12 avril 2006
La ville
bontempi : auto chord / violin / slow rock
la ville inonde de lumière l'eau dépravée le long des pavés
une pluie d'acier s'abat sur terre, termine sa course dans une gueule de fer
elle réanime tous les visages ressuscités d'un long sommeil, sommeil mortuaire, ver solidaire
ce vieil ami, toutes ces années
la ville éclate, chienne à mille pattes, se tape des putes en coqs en pâte
elle mord les filles, juste au mollet, quand c'est en bas qu'elle veut pisser
la ville se ronge les ongles de pieds, se cosmétise le bout du nez
elle réverbère les rêves d'Herbert mais laisse Hassan assassiné
la ville se VANTE, ventripotente
la ville, ce VENTRE, impotent
la ville S'EVENTRE en tripotant
LES AMANTS FOUS !!!!
la ville en long, la ville en large
la ville s'allonge et devient barge
la nuit éponge tous nos mensonges
et ronge sa toile sur nos cavales
les pas sont lents parfois pressés, vont en chassant les bas côtés
les gueules chargées, le verbe haut, les tuniques bleues, maréchaussée
quand t'es enfant tape dans la balle
quand t'as 20 ans, tape moi 100 balles
quand t'as 30 ans, y te reste que dalle
v'la que tu récites ton idéal
y veux de la verdure loin des ordures
des feux de bois à l'aurée du bois
du feu de dieu qui chante la foi
et qui récite alleluia
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