14 octobre 2006

Les Etats de la Langue

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langue pendue
langue fourchue
langue de vipère
langue verte
langue de bois
langue trop longue
langue de boeuf
langue au chat
langue de poche
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12 octobre 2006

Y O U R E A L L Y G O T M E

dans ton cul / je fais bien plus que t'aimer / ma vie s'épargne sans la compter / dans ton cul / j'ne dis jamais au grand jamais mais pour toujours jusqu'au matin / dans ton cul / je bats des ailes le cul serré / je pince tes lèvres du bout du nez / je mords sans vices / je vis caché / dans ton cul / je vois plus grand que les géants avec mes yeux d'adolescent / face contre terre je contamine toutes les maladies infantiles / dans ton cul / de la poudre aux yeux / je suis blanche comme neige mais je n'suis pas blanche neige / je suis d'la fumée / tu la respires par le nez / tu l'entends dans ton sommeil / elle ronronne en va et vient ses en veux tu ? et en revoilà / les saccadés sucent la santé / dans ton cul, sous tes abscisses bien ordonnées tu me recadres et je m'encadre / au garde à vous / en garde-fou / en garde-boue / en chien de garde / en gaga / en gogo /en gogo-dancer /en gaga qui fait caca / qui chie sa lie / en litanie / en apostrophes / en majuscules

j'attends assis sur le rocher
qu'un torrent lave tous mes habits de boue,
debout

j'attends assis sur le rocher
qu'un torrent lave tous mes habits de boue,
debout

qu'un torrent lave tous mes habits de boue
qu'un torrent lave lave tous mes habits de boue
qu'un torrent de lave lave tous mes habits de boue

dans ton cul /
je suis ma plus belle tentative /
l'équation parfaite /
l'aiguilleur du ciel /
l'étoile sommaire /
l'ombre en lumière /
le feu de paille /
l'atome crochu /
la fièvre assommante /
la fin de la nuit /
you really got me /

09 septembre 2006

B U S I G N Y

Franck BOURREAU, 13 ans, plus jeune fusillé de France.

06 septembre 2006

Google joue de la jungle

"Que le hoarder opportuniste de bande l'a indiqué les abandonnerait aussitôt que possible quand j'ai mentionné votre intérêt, mais a voulu votre lien (à aucuns clubs français de jeu de doute). Ne le lui a pas donné, mais il n'a pas donné à Fidel les bandes ! Avoir besoin de votre permission. Il attache du ruban adhésif au bruit de wierd de boucle avec grand oeil plein de réputation (L.A. libèrent la société de musique). Ne pas vouloir qu'il s'y mêle au printemps (si je vais) à moins qu'il se soit ouvert pour moi ou soit allé l'autre heure. Entendu il y a un circuit. Les amis sont les clubs de surveillance. Enverra le CD de grotte quand vrai compilation faite." Danny

24 août 2006

Ose la question !

"

à m m m m m m !

"
à m !

" s
à !


Je me pose la question.


PMQSDFFFGHJK
b
mmmmmm

PMQSDFFFGHJK
b
n mmmmmm

PMQSDFFFGHJK
b
nmmm

PMQSDFFFGHJK
b
shhhhh n


Chat perché



Plusieurs tableaux en même temps



je ne sais pas, dès fois dans ce qu'elle pourrait faire de sa vie, dans ses pbs de tune, dans sa fievre assommante, dans les bras de Melle X, dans les envies
pourquoi t'excuser maintenant?
je parlais dans le vide
une relation qui touche à sa fin...
j'ai peur d'être décu
un cocktail de toi, de fatigue et d'herbe
le psy est bien l'espion de l'esprit
détournement de pensée
ca va je ne suis pas trop envahissant ?
éponge trop absorbée
dans ta vie virtuelle
est-ce que je projette? pff, je ne sais pas?
des idéaux
le missionnaire de l'amour
sinon je m'en vais
pensées non abouties
ah là là là là là..
peut être un peu trop dans les mots,
wrong time, wrong place
au revoir
je t'embrasse
va t'aérer les cordes vocales
faire un tour de tapis volant!
plusieurs tableaux en même temps
ah non moi je serai ton assistante
+=
avec des nuances en plus
yeux aussi rouges
+-------
Heure de début : 16:22:51; Heure de fin : 17:31:52
Heure de début : 22:46:10; Heure de fin : 22:46:34
Heure de début : 14:46:33; Heure de fin : 15:23:12
tu vois ça de chez toi?
groosse tache dégueue
profil gauche
et je suis sur mes gardes
vivre 10000000000

17 août 2006

It's like Hell on Earth




Et Danny, t'es d'la fête aujourd'hui !

On m'dit que quand tu officiais dans le Charleston Grotto (punk band L.A. - 1961 -), t'étais tellement pas à l'heure californienne que tu fus banni de la cité des Anges.
Sombre prêcheur tu donnes de la voix comme Tom Waits don Van Vliet.
Il faut l'écouter se tordre de gravité (mon épiderme s'épice), elle qui ne porte jamais l'uniforme, elle se mue en chant d'enfant, se confond en confidence, s'incarne, se réincarne en papillon de l'interprétation.
Dans ton dos les orgues ténébreux, piano jouets, mellotrons, morceaux de fanfare grognent leurs marches funèbres, choeurs à coeur ouverts, ballades sauvages et folks songs éclairés. comme sur le magnifique "Magritte".

Discographie Danny Cohen
2005 We're All Gunna Die - Anti
2004 Dannyland - Anti
1999 Museum of Dannys - Tzadik
1998 Self Indulgent Music - Tzadik

Motel Sex.mp3


22 mai 2006

A l'aube de la vie

Aujourd'hui Martin Granger

Amicale Des Défenseurs de l'Oeuvre de Martin Granger
clic clic sur le titre, engrange Martin sur le net

15 mai 2006

sans titre puisqu'il est dans le texte

De: eric.ferla@neuf.fr
Objet: une chanson un peu fleur bleue, écrite il y a quelques années....
Date: 15 mai 2006 23:46:13 GMT+02:00
À: ++++++++@hotmail.com



Vous emportez à Bruxelles
Tout, tout mes tracas
Acceptez pour la peine
Que je sois votre chat

Vous éclipsez les querelles
Quitte à en provoquer
Acceptez pour la peine
Que je sois votre problème

Vous papillonnez
Le pollen trouble votre odorat
Acceptez pour la peine
Que je sois votre fleur
+ *
+ *
Vous rêvassez + +
Les poèmes brûlent votre attention
Acceptez pour la peine
Que je sois votre sommeil

18 avril 2006

Le vent


le vent t'a trompé
et t'emporta
avec ses regrets
dans ses grands draps
sans même résister
la voix sans voix
voilà effacé
le mauvais choix

à Juliette
cette image de toi, poursuit mes pas

La courée - Etat à tendance ouvrière

J'habite en courée, j'habite à la chaîne
Ma maison est conçue comme un produit industriel
Petites maisons carrées, collées, répétitives
Encaissées dans un ilot de maisons plus massives
Carrelage au rez-de-chaussée, brique industrielle
Bâtie à la volée, on va à l'essentiel

Je travaille et je dors toujours à la chaîne
Je suis la panacée des marchands de sommeil

Tu peux venir voir
J'habite avec d'autres âmes
Un une pièce et une cave
Dans un foyer sans flammes
Un réduit où l'on empile
Femmes et enfants sur une même pile

Fenêtre ouverte, si tu t'arrêtes
Tu comprends vite ce qui s'y passe
Chambre à coucher, là je cuisine
Salle à manger, là je lessive
Mon mobilier c'est du concret
Un lit, une table, deux trois quaillèles
Un poële fumant ses escarbilles
Repeint de suie le mur humide

Dans ma courée
Quand les nuages sont en congés
Je perçois des fragments de ciel bleu
Le reste du temps, les yeux brouillés
Je respire des impuretés
Poussière de charbon, fumées d'usine
Odeurs de pétrole et de latrines
L'amour, la mort, la faim, le vice
Tout est promiscuité dans nos demeures étroites

17 avril 2006

Fives Cail



Le 28 octobre 1924, derrière la rue Winston Churchill, des hommes moustachus et funambules élévent la centrale thermique de Lomme Marais. Non loin de là, un navire de briques rouges est d'ores et déjà condamnée à l'errance. Quelques années plus tard, à l'occasion d'une aventure qui m'amena à découvrir le quartier de Lille-Fives, je m'intéressais plus particulièrement à l'usine Fives-Cail, ex-mère nourricière d'une bonne partie de la population locale. Accompagné d'un guide liquidateur, dernier salarié du site en charge du démantèlement-démembrement, je pénétrais l'enceinte d'acier, vidée de son sang, blanche et silencieuse.


Fives Cail, par les rails j'ai tracé
Une géographie de l'acier
Dans le sillage du chemin de fer
J'ai dépassé les frontières

Fives cail, passe-muraille, j'ai conquis
Les plateaux de Sibérie
Envoyé les gens au ciel
Dans les ascenseurs de Dame Eiffel

Sans jamais quitter mon atelier
J'ai voyagé
Ulysse jalouse mon odyssée
Mais lui on ne l'a pas oublié

Fives Cail, sur les eaux, j'ai marché
En jetant des ponts sur le Nil
Du vieux Danube jusqu'à Tancarville
J'ai rapproché plus d'une rive

Fives Cail, vingt mille lieux sous les mers
J'ai croisé tes chenilles ouvrières
Avalant les kilos de terre
Un vrai tapis pour le R.E.R

Sans jamais quitter mon atelier
J'ai voyagé
Ulysse jalouse mon odyssée
Mais lui on ne l'a pas oublié

Fives Cail, ça déraille en sourdine
T'as perdu les clefs de ton usine
Mais sous tes pieds, raisonne encore
Les marteaux-pilons, le bruit des forges
Les marteaux-pilons, le bruit des forges

16 avril 2006

Ne dis pas


casio : organ / vibrato + satu
bontempi : bass chords / violin


Comme cette fille qui se glisse, enchantée, dans ton lit
Comme cette fois la première sera sûrement la dernière
Comme l'envie de plonger sans les cheveux mouillés
Comme le jour où t'es née, fallait pas me déranger

Ne dis pas je ne t'aime plus
Mais le plus tôt c'est le mieux

Un aller sans escales, un retour en chute libre
Des "je t'aime" qui pagaient, moi non plus à la rame
Pourquoi dire le jeudi c'que tu penses le samedi
Ne met pas nom de dieu jésus au bain marie

Ne dis pas je ne t'aime plus
Mais le plus tôt c'est le mieux

13 avril 2006

Tekno

casio : organ + satu
bontempi : violin / vibrato
C / R / C / R / A-G / mini R / C / R / solo / R


Italie la berlue / Les journaux torchent cul
Uppercut policier / Camarade au tapis
Poulailler au bûcher / Barbecue faisandé
Sans papiers, pied à terre / Terminera dans les airs
Les caprices de mickey / Quand blanche neige tient le fouet
La pratique du base-ball / Prisonnier putching ball
Arrosé au champagne / Mais la coupe est pleine
Le champagne est sabré / Quand les têtes tombent
Le reagan en rengaine / le thatcher en teacher
Le reagan en ringard / le thatcher en tas de shit
Le reagan en ragoût / le thatcher en tas de de chair
Le reagan en rengaine / le thatcher en teacher

12 avril 2006

Arbre



casio : organ / modulation II + delay
bontempi : bass chords
akai : P 23


L'arbre sous lequel t'es assis
Comme un fruit du hasard
Combien de temps endormi
Sans un regard

Un rêve m'a pris mon appétit
Contre une pluie de bois noir
Combien de temps endormi
Sans un faire-part

Combien de temps endormi
Combien de temps endormi

Tempêtes sous terre, torrents arides
S'accrochent à ta mémoire
Combien de pères, enfants sous vides
Attendent sur le trottoir

Combien de temps endormi
Combien de temps endormi

La ville


bontempi : auto chord / violin / slow rock

la ville inonde de lumière l'eau dépravée le long des pavés
une pluie d'acier s'abat sur terre, termine sa course dans une gueule de fer
elle réanime tous les visages ressuscités d'un long sommeil, sommeil mortuaire, ver solidaire
ce vieil ami, toutes ces années
la ville éclate, chienne à mille pattes, se tape des putes en coqs en pâte
elle mord les filles, juste au mollet, quand c'est en bas qu'elle veut pisser
la ville se ronge les ongles de pieds, se cosmétise le bout du nez
elle réverbère les rêves d'Herbert mais laisse Hassan assassiné

la ville se VANTE, ventripotente
la ville, ce VENTRE, impotent
la ville S'EVENTRE en tripotant
LES AMANTS FOUS !!!!

la ville en long, la ville en large
la ville s'allonge et devient barge
la nuit éponge tous nos mensonges
et ronge sa toile sur nos cavales

les pas sont lents parfois pressés, vont en chassant les bas côtés
les gueules chargées, le verbe haut, les tuniques bleues, maréchaussée

quand t'es enfant tape dans la balle
quand t'as 20 ans, tape moi 100 balles
quand t'as 30 ans, y te reste que dalle
v'la que tu récites ton idéal

y veux de la verdure loin des ordures
des feux de bois à l'aurée du bois
du feu de dieu qui chante la foi
et qui récite alleluia