22 mai 2006
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Comme on fait son lit on se couche, on peut se lever de manières différentes, et vla que j'écris comme je m'couche, et vla qu' j'me lève de manière différente, je relis ce que j'écris et c'est parfois déjà trop loin. Je laisserai ces bouts de nuit sur ces pages, des bouts de texte au format chanson souvent. Des bouts mis en musique ou alors le silence. Et après vous en faites ce que vous voulez, des parties de ping-pong, des waterzoi, des mots casés, mais dites ....
7 commentaires:
Peux-tu m'aimer, abécédaire,
m'offrant un baiser substantif ?
Un dictionnaire est-il sépulcre
ou rayon de ruche fermée ?
A quel balcon suis-je resté
à regarder le temps enfoui ?
Ou ce que de loin je regarde
est-il ma vie encore à vivre ?
Pablo Neruda,
La rose détachée,
LXVII
A l'aube de la nuit
Comment fais-tu ton lit ?
je ne fais pas mon lit
Je fais toujours mon lit avec sérieux.
Le reste l'est moins.
Le reste est à cacher.
J'écris comme je fais mon lit.
Les textes sont faux.
Les textes me rient.
As-tu senti la lumière divine qui te transperçait?
non Franckie, j'ai plutôt senti le peigne rateau du photographe s'abattre sur mon haut capillaire tel Guillaume Tell !
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